La gestion des opérations en devises étrangères n’est jamais une évidence. En effet, on est obligatoirement exposé au risque de change. Il faut ainsi se protéger comme il se doit afin de ne pas perdre de précieux chiffres d’affaires. La souscription à une assurance est une alternative intéressante, mais il existe d’autres stratégies.
L’essentiel à connaître sur les différents types de risque de change
Toute personne physique ou morale exportant des biens ou s’approvisionnant à l’étranger doit prendre au sérieux les fluctuations de change. Celles-ci dépendent uniquement de l’offre et de la demande sur le marché international. Elles peuvent impacter la trésorerie d’une entreprise à tout moment étant donné qu’il en existe différents types. D’une part, il y a le risque financier ou risque portefeuille que les grandes filiales ont l’habitude de gérer lorsqu’elles doivent publier un état financier. Ce genre de risque est à court terme, mais peut avoir des conséquences sur le cours de l’action d’une entreprise. Ce qui n’est pas le cas du risque économique ou opérationnel.
En effet, ce risque à long terme désigne les situations dans lesquelles la valeur d’une société est exposée aux fluctuations de change. Ce type de risque survient surtout lorsqu’un concurrent étranger vend à un même client un taux de change plus favorable. Et ce n’est pas le genre de situation qui peut garantir un cours budget. Mais c’est le risque de transaction qui est le plus fréquent. Heureusement, il est aussi le plus facile à gérer et à maîtriser pour les entreprises. Il résulte d’un décalage entre le moment où l’on conclut un contrat et le moment de paiement. Le délai varie beaucoup, mais ce qui est sûr, c’est que les fluctuations changent la valeur des devises.
Quelques conseils pratiques pour mieux se protéger du risque de change
La souscription à une couverture risque de change est la solution la plus efficace pour atténuer les risques. Toutes les entreprises négociants sur les marchés internationaux sont couvertes par ce type d’assurance. Il faut, en effet, reconnaître qu’elle offre une protection optimale contre le risque de transaction, très pratique lorsqu’on facture à des clients étrangers. Concrètement, une couverture risque de change permet de verrouiller le taux de change à une date précise. Et lorsque la transaction s’effectue, l’entreprise reçoit la valeur convenue, peu importe, si le taux déprécie ou augmente. C’est une solution simple pour protéger ses marges commerciales.
Pour se protéger des autres risques de change (portefeuille et économique), il faut plus qu’une simple couverture. Ils sont effectivement plus complexes et plus difficiles à gérer, même avec des fonds négociés en bourse. La seule alternative, c’est de recourir à des stratégies de couverture sur les marchés internationaux. Il y a notamment les « contrats à terme » et les « options » qui sont tous des produits dérivés d’une couverture risque de change classique. Le premier protège contre les fluctuations sur une date choisie à l’avance. Les options, par contre, offrent plus de flexibilité.